Une solution pour protéger ses arbres du bétail.

Renseignements auprès de charles@protecteurcactus.fr

Taille haute tige au parc du musée par Vincent Lecendre

Pommiers :

Charden

Delbart Jubilé

Melrose

Précoce de Wirwignes

Reine des Reinettes

Reinette des Flandres

Reinette de Waleffe

Transparente Blanche

Poires :

Ananas de Courtrai

Belle des Abrès

Beurré d'Anjou

Beurré d'Arenberg

Beurré de Naghin

Beurré Dumont

Beurré Durondeau

Beurré Hardy

Beurré Lebrun

Beurré Superfin

Conseiller à la Cour

Comtesse de Paris

Docteur Jules Guyot

Général Leclerc

Grosse Louise

Jeanne d'Arc

Jules D'airoles

Marguerite Marillat

Président Héron

Saint-Rémy

Soldat Laboureur

William Bon Chrétien

Retrouvez ci-dessous les calendriers des différents secteurs d'activités de l'association

Les formateurs enverront leur fichier complété (modèle ci dessous) à Michaël pour une publication sur le site nationale.

N'oubliez pas de consulter le fruit en Nord également ;)

Une démonstration de greffes et des questions sur l'entretien de jeunes fruitiers, la taille, les maladies etc...

Démonstration de greffes, beaucoup de monde et de questions. Belle journée.

 Nous avons partagé l’après midi avec une trentaine de personnes de la commune et des environs

Comme les années précédentes, nous avons été accueillis par des jeunes de 6^e, 5^e, 4^e et 3^e, et leurs professeurs.

Tout d’abord, théorie sur l’arbre, son origine, son développement, les techniques de greffe, pour ensuite passer à la pratique. Les enfants ont eu l’occasion de greffer des fruitiers (pommier et poirier) eux-mêmes, certains les ont emmenés chez eux. Les autres arbres ont été plantés en pépinière. Les arbres greffés l’année dernière ont pu quant à eux rejoindre les plantations autour des espaces verts du collège.

https://miimosa.com/fr/projects/paysans-autrement-les-loufs-vers-l-autonomie

Le 15 mai 2022 a eu lieu, à Angers, l’assemblée générale des Croqueurs de Pommes. 54 associations locales étaient présentes, au total 140 personnes.

Nous étions plusieurs de notre association à avoir effectué le déplacement (voir photo), dont notre président Monsieur Jean Michel DAMBRINE.

Le weekend nous a donné l’occasion d’échanger sur notre passion avec d’autres mordus de pommes et poires.

L’assemblée générale s’est déroulée le 15 mai après-midi. Monsieur Jacques MARCHAND, président national a présenté son rapport moral, le bilan financier 2021 et les prévisions 2022.

Dans les prévisions, nous pouvons citer la nouvelle campagne d’analyses génétiques fin juin, un stage de pomologie en novembre, en Corrèze et les perspectives pour l’Assemblée Générale de 2023 et 2024.

Notre présence sur le weekend et la météo clémente nous ont permis de visiter le verger d’application de l’association de l’Anjou.

Nous avons également été accueillis par nos amis de l’INRAe, qui nous ont parlé de la « caractérisation de variétés anciennes de pommier et poirier grâce aux marqueurs génétiques ». Nous avons eu accès à une partie de leur site dont les serres où poussent les jeunes pieds greffés et au verger attenant.

Pour la 2^e année, les Croqueurs de Pomme ont été invités à intervenir auprès d’élèves du collège, pour compléter les notions théoriques apportées par Mr MOREAU sur les fruitiers et initier les enfants à la greffe.

Mr MOREAU Michaël, professeur de technologie et Croqueurs de Pomme, a interpelé Mr DAMBRINE en 2021, souhaitant nous associer au projet environnemental de l’établissement.

Ce 5 avril, 10 élèves étaient présents de 6^e, 5^e, 4^e et 3^e. Leur point commun est d’avoir été élus éco-délégués de leur classe et d’avoir à cœur de développer des actions, de sensibiliser au développement durable.

1^er partie de l’après-midi, Mr MOREAU aborde de manière synthétique ce qui touche à la vie de l’arbre, devant un public attentif.

A la fin de son intervention, il aborde la greffe, pour cette journée la technique retenue est celle de la greffe anglaise compliquée.

Les propos du professeur sont repris ensuite de manière plus pratique par Mr DAMBRINE.

La partie théorique se termine par un échange avec Mr ADAM sur les insectes et notamment les pollinisateurs.

Les élèves vont passer maintenant à la pratique. La moitié va s’occuper des arbres greffés l’année dernière. Ils sont en pépinière, il faut les planter dans leur emplacement définitif. Les autres enfants pourront s’initier au greffage. Le fruit de leur travail rejoindra ensuite la pépinière. Les participants changeront de groupe au cours de l’après-midi.

La pépinière 2021 et son plan :

Les arbres sont déplantés….

…pour rejoindre le verger 

Ce matin, nous avons été accueillis par nos hôtes du jour, Régine, et Régis, avec thé, café et gâteaux. Merci !

Jean Michel a commencé la matinée par présenter de manière théorique le greffage, certaines personnes participants pour la première fois à une séance. Un support papier a été remis à chacun.

Choix des porte-greffes et des greffons pour la mise en application

Après la théorie, la pratique :

Au cours de l’après-midi, séance improvisée de pomologie avec les derniers fruits encore exploitables

La municipalité de Sainghin en Weppes souhaite, durant son mandat, planter au moins un arbre par habitant. C’est dans ce contexte que les Croqueurs de Pommes ont été associés à cette journée du 11 mars 2022, pour accompagner 100 enfants de CM2 de l’école Sainte Marie et de l’école Yann Arthus-Bertrand. Les enfants avaient pour mission  de planter 45 arbres fruitiers (pommiers, poiriers, pruniers et cerisiers) sur un terrain communal de 1000 m2. 5 arbres des mêmes variétés, en basses tiges, ont été mis de coté pour agrémenter les alentours de l’école Yann Arthus-Bertrand. Les arbres ont été choisis en fonction de leurs intérêts, de l’entretien, de leur production, il s’agit de variétés locales.

Nous avons été accueillis en début d’après midi par Mr CORBILLON Matthieu, maire de la commune et Mme TEINTENIER Véronique, vice présidente du conseil départemental en charge de la biodiversité. La région a financé 90% du projet dans le cadre du « plan arbres ». Il s’agit d’un dispositif d’appel à projets de plantations d’arbres et d’arbustes locaux, sur espaces publics, ouvert jusqu’en 2023. Un budget de 6 millions d’euros est prévu, l’objectif est de planter 1 million d’arbres dans la région. 

Le projet, d’associer les enfants des écoles sur la commune de Sainghin en Weppes, a été mené à l’initiative de Mr TAHON Jean Marc, professeur des écoles et Croqueurs de Pommes. C’est la première année de travail sur ce gros projet. Un tel projet d’aménagement a un intérêt pédagogique. Le but recherché est de suivre l’évolution des arbres au fil des saisons, des années. Mr TAHON a sollicité notre association dans le conseil des variétés à planter. Mr DAMBRINE Jean Michel (notre président) est ensuite intervenu auprès des élèves de CM1 et CM2 pour les sensibiliser à l’intérêt des fruitiers, leur expliquer le cycle des arbres, de la nature, la nécessité d’en prendre soin et introduire la journée du 11 mars. 

Les services techniques de la ville avaient fait les trous, nous facilitant la plantation.

Les arbres sont plantés en fin d’après-midi, les services de la ville se chargeront de positionner des tuteurs et de reporter sur un plan la disposition des différentes variétés.

Petit gouter bien mérité pour l’ensemble des enfants dont la participation a été remarquable.

Une partie des participants, en fin d’après-midi.

Le projet de la commune ne s’arrête pas là. La commune a déjà acheté 8 hectares destinés également à la plantation, des haies doivent être plantées le long des routes, le maire envisage d’installer des ruches.

Les Croqueurs de Pommes seront semble-t-il encore sollicités pour partager leurs compétences et transmettre leur passion aux enfants.

Dimanche 27 février 2022: salle d’Aoust, centre Aragon, Cuincy (59)

Matin : bourse aux greffons et distribution des commandes

Après-midi : assemblée générale   

Le 27 février au matin, nous nous sommes retrouvés pour une bourse aux greffons. Ils provenaient des vergers des adhérents et du CRRG.



Début de l’installation, les variétés sont séparées par des baguettes portant les noms    

Porte-greffes en vrac

Lorsque la greffe est terminée

Le repas du midi a été partagé entre certains participants à cette matinée

L’assemblée générale a démarré en début d’après-midi. 39 membres étaient présents, 17 procurations avaient été transmises. Le rapport moral et d’activités et le rapport financier ont été voté à l’unanimité.

Sur le secteur Flandres Lys/Weppes, avec l'association Lestrem Nature, démonstration de fructification sur haie de cordon palissée à Lestrem (62).

Photos de Vincent Lecendre :

Les activités de démonstration de taille de fructification poiriers pommiers à Lestrem et taille de restauration d'un pommier haute tige variété Jolibois :

La restauration de très vieux pommiers cordon :

La restauration de pommiers haute tige :

Nous avons participé à la préparation des commandes individuelles de nos membres, ainsi que des croqueurs de pommes de l’avesnois thiérache et du CRRG. 6885 portes greffes avaient été commandés, de 13 variétés différentes.

Une partie a été distribuée le matin de notre assemblée générale, le 27 février.

En 2020, les Croqueurs de Pommes ont signé une convention avec le département de la Somme. L’association s’est engagée à apporter son aide en matière de conseils et d’entretien pour la remise en état du verger exceptionnel situé dans les jardins de l’abbaye. Plusieurs étapes sont identifiées : le recensement des variétés, l’étude du verger, le soin et la valorisation.

Quelques mots sur l’histoire de l’abbaye et l’origine du verger permettent de comprendre l’intérêt que l’association lui porte dans sa qualité de patrimoine végétal.

L’abbaye se trouve sur les pentes de la vallée de la Somme, elle représente près de 1400 ans d’histoire. Le monastère fondé au VIIe siècle devient une abbaye royale en 632. Elle est détruite en 881 par l’invasion des Normands. Elle souffrira de dix-sept destructions.

A la Révolution française, les anciens bâtiments conventuels sont vendus comme bien national. Propriété du Conseil départemental de la Somme depuis 1972, ils accueillent aujourd’hui un centre culturel dédié aux spectacles vivants, avec une programmation riche et diversifiée.

La pelouse était à l’époque des moines, le pomarium, c’est-à-dire, en latin « le terrain planté d’arbres fruitiers » soit le verger.

Vivant en autarcie au sein de ces murs, les moines ont développé des jardins conventuels répondant à leurs besoins, tout en prenant soin de les organiser en parterres géométriques, symboles de l’ordre divin.

Le plan de Saint-Gall, réalisé vers 830, est la première représentation des différents types de jardins d’une abbaye. Ces derniers sont répartis en plusieurs endroits, en fonction de la spécification et de la fonctionnalité des bâtiments. Ils étaient l’objet de soins attentifs d’un frère désigné « gardinarus » ou « hortolanus ».

Le verger tenait une place cruciale, comme le potager, le régime alimentaire des religieux reposant sur les fruits et légumes. Il se situait derrière l’église avec le cimetière des moines, où les tombes étroites étaient alignées entre les arbres fruitiers. Ce double emploi des vergers portait une signification symbolique profonde : le gazon sous lequel les tombes étaient placées représentait l’herbe du Paradis et les arbres, dont le rythme de vie suivait les saisons, étaient un symbole de résurrection. Ainsi le renouveau de la vie à partir de la mort était exprimé de façon très figurative au moyen du verger.

Les plantations étaient le fruit de nombreux échanges entre les abbayes, échanges de variétés et de savoir-faire.

D’autres espaces étaient cultivés : des potagers, des simples et l’herbarium.

La façade sud est couverte de nombreux clous, ils permettaient de cultiver des arbres fruitiers (pommiers, poiriers, vignes). La technique de l’espalier était populaire au Moyen-âge en Europe pour décorer les murs, mais son origine est plus ancienne et pourrait dater de l’Égypte antique. Ainsi, la rangée d’arbres fruitiers voit ses branches étendues, couchées, dressées contre un mur et assujetties soit par un treillage soit comme ici par des clous.

Les clous permettaient autrefois un gain de place tout en habillant esthétiquement le mur. De plus, les fruits profitaient d’un mur ensoleillé exposé plein sud et étaient également abrités du vent. Le feuillage étant moins dru, les fruits grossissaient et murissaient plus aisément.

En septembre 2021, dans le cadre de la journée du patrimoine, des noms de fruitiers ont pu être retrouvés sur les arbres ayant encore des fruits, par l’un de nos adhérents, Philippe BLOND : curée de Bray, calville blanche, reinette grise, calville des prairies, colapuis.

A ce jour, le verger compte 316 arbres fruitiers, dont 118 poiriers et 169 pommiers. Les 29 arbres restants sont des noyers, châtaigniers, pruniers, pêchers, abricotiers, kiwis, vignes, cognassiers et néfliers. On retrouve différentes formes d’arbres : espalier, cordon, demi-tige et haute tige.

Les plus anciens sont des pommiers Boscoop, qui ont plus de 100 ans (ci-dessous) et forment une haie Bouché-Thomas.

Sur la façade ouest, se trouve un vieux poirier, qui a également plus de 100 ans (ci-dessous).

Le 18 février 2022, l’association est intervenue pour la 2^e fois sur la taille des arbres. Plusieurs croqueurs étaient présents et assuraient l’accueil de personnes extérieures intéressées par la thématique et invitées par l’abbaye. L’objectif était de leur faire connaitre la taille, les variétés, de les sensibiliser et de leur transmettre notre expérience.

La météo, peu engageante ce jour-là, ne nous a pas empêché de passer un bon moment, riche en échanges et convivial. 

        Plusieurs Croqueurs se sont rendus, ce 17 février au matin, à l’Abbaye de Valloires, afin de poursuivre le travail de remise en état du verger :

-      Arbres en espalier le long du parking



-      Verger sur le côté de l’abbaye

Comme les années précédentes, des enfants de la MECS du village se sont joints à nous. Nous leur avons expliqués l’intérêt de prendre soin des arbres et la manière de faire, ils nous ont aidé, notamment en ramassant les branches taillées.

Nous avons pu constater que certains arbres étaient couverts de gui. Pour l’un d’eux, nous avons entrepris une taille pour l’en débarrasser.

L’abbaye possède un poirier planté en 1756, qui a reçu le label « Arbre Remarquable » en 2021.

Nous avons passé l’après-midi dans le verger d’Ineke HASTRICH qui habite à proximité de l’abbaye. Notre hôtesse apprécie notre venue, qui lui apporte une aide dans l’entretien de ses arbres et de précieux conseils pour pouvoir elle-même poursuivre les travaux de taille.

Nous avons été obligés d’abattre l’un de ses fruitiers attaqué par le scolyte du pommier (scolytus mali). Un seul arbre semblait atteint, il était nécessaire de protéger ses voisins d’une possible invasion.

En fin d’après-midi, Ineke, nous a proposé quelques rafraichissements et collations (sucré, salé en abondance), nous étions chez elle pour la 4^e année. Nous sommes déjà invités pour l’année prochaine.

        Après une matinée sur la propriété de la famille BRANQUART, le 20 janvier 2022, les participants ont rejoint le camping du Verger à Campigneulles les Grandes (62) pour accompagner les propriétaires dans leur souhait de remettre en état le verger. Le camping est situé dans un petit village, à 5km de Montreuil sur Mer. Le verger, d’une centaine de fruitiers, se trouve à l’entrée du camping et regroupe plusieurs variétés de vieux arbres sur lesquels les croqueurs interviennent pour la 2^e année. Certaines parcelles sont agrémentées d’arbres auxquels nous n’avons pas accès.

          Le 3 février au matin, quelques membres de l’association ont prêté main forte à Régine et Régis, dans leur verger de Lorgies (62). Ce verger familial est un bon terrain d’apprentissage pour la taille et l’entretien, et nous accueille également tous les ans pour les pressées d’automne, dans une ambiance conviviale.

        L’après-midi du 3 février, c’est sur Richebourg (62) qu’une séance a été organisée. Mr Riquier THEVENIN s’est joint à nous, accompagné de 5 apprenants du CFA de Lomme. Mr THEVENIN a une expérience d’animateur bio et a choisi en 2019 de créer son activité agricole dans les Flandres, à la ferme de la Clairvoie, à Meteren. Il cultive du houblon qu’il commercialise en vente directe et possède un verger conservatoire de 180 arbres. Son objectif est de remettre en état le verger, de le développer et de poursuivre la plantation. Les pommes sont transformées en jus, en compote à la ferme du Chénelet près de Calais et vendus ensuite à Meteren, ainsi qu’une partie des pommes restantes. Riquier a souhaité adhérer aux croqueurs de Pomme pour approfondir ses connaissances du fruit et ses compétences dans l’entretien, le soin à apporter aux arbres. Il souhaite également faire découvrir son activité et donner des greffons aux amateurs. Il garde une casquette de formateur, son activité n’étant pas encore viable, il intervient auprès de porteurs de projets en agriculture biologique.

           Le 10 janvier, Charlotte nous a ouvert les portes de son château à Warlus (62), celui-ci possède un verger classé, regroupant une petite centaine de pommiers de variétés anciennes. L’association a entrepris, il y a 2 ans, des travaux de sauvegarde de ces vieux arbres fruitiers. Un gros travail de repérage est en cours, qui, nous l’espérons, aboutira à une détermination des variétés. Cette journée pluvieuse n’a en rien entamé le plaisir de se retrouver, et la convivialité propre aux croqueurs fut de mise.

En fin de journée, 20 arbres ont été restaurés, mais beaucoup reste encore à faire.

Histoire familiale, implantation sur le territoire

     La famille paternel est installée à Aix-en-Issart dans le Montreuillois depuis plusieurs générations, autour d’une petite exploitation agricole.

Face à la rudesse de la vie paysanne, le dernier exploitant en date, René, le grand-père de Victor et Martin, a souhaité une autre voie pour ses cinq enfants, les poussant vers les études supérieures et des emplois non liés au monde rural. Suite à son décès, aucun membre de la fratrie n’a pu reprendre l’activité, et les quelques terres appartenant à la famille ont été louées aux exploitants agricoles.

Marie, la grand-mère, a occupé la maison, jusqu’à son décès en 2020. La succession s’était faite quelques années auparavant et avait permis la répartition des biens entre les enfants. Plusieurs d’entre eux, dont Hubert, ont exprimé la volonté de reprendre l’exploitation de quelques hectares de terres.

Deux raisons à cela :

- L’envie de retourner « à la terre », que Mr BRANQUART n’avait jamais sentimentalement quittée ;

- La volonté partagée de mettre en place un projet paysan respectueux de l’environnement, sur des terres anciennement cultivées de manière conventionnelle et relativement intensive.

        Au cours cette réflexion, les 2 fils se sont joints au projet, motivés par leur propre attachement à la terre familiale et un intérêt partagé pour le développement durable et l’environnement.

La première étape a été de ressemer une prairie naturelle, qui a immédiatement montré son efficacité, en favorisant l’absorption et le drainage de l’eau dans la terre, freinant ainsi les écoulements durant les fortes pluies et enrichissant la terre en vue d’une exploitation future.

Par la suite, l’idée de planter des arbres a rapidement émergé et a été motivée par plusieurs raisons : une réflexion autour de l’agroforesterie et de ses bénéfices environnementaux ; la réimplantation d’un bocage durable ; et la contribution des systèmes racinaires à l’enrichissement du sol.

Très vite, a été associé le projet d’une exploitation fruitière sous la forme d’un verger. La pomme étant un fruit emblématique de la région, liée de près à la vie rurale et paysanne.

L’intention de départ n’était pas de créer un verger intensif, afin de maintenir un équilibre entre le projet et les engagements respectifs de chacun.

Au fil du temps, l’engouement pour le projet s’est intensifié, une conversion totale vers une exploitation agricole qui soit économiquement viable est envisagée. Victor et Martin imaginent des rapprochements avec leurs domaines de compétences professionnels respectifs, autour d’un projet de ferme pédagogique par exemple, qui représente une projection à long terme et reste encore à mûrir.

Plantation et formation du verger 

     Les variétés de pommiers choisies sont quasi exclusivement régionales et majoritairement anciennes.



La première intention étant de limiter l’intervention, les variétés de pommiers à jus en hautes tiges et conduits en forme libre ont été privilégiées. La forme de plein vent permet des opérations de tailles moins intensives.

Le projet vise la transformation en jus facilitant le stockage et rendant la distribution plus souple et moins coûteuse.

Pour diversifier les variétés, les pommes à couteaux ont été introduites, sur des arbres en basses tiges et conduits en fuseaux et en gobelets.

Depuis la première plantation d’arbres en 2017, près de 400 pommiers (ainsi qu’une trentaine de poiriers) ont été plantés, répartis sur deux parcelles à proximité l’une de l’autre : les pommiers basses tiges sur la parcelle dite du « Paradis », et les pommiers hautes tiges sur la parcelle dite de la « Sablonnière ».

L’objectif à terme est de disposer d’une exploitation économiquement viable et écologiquement responsable (passage au bio envisagé), bénéficiant d’un réseau de distribution avant tout local.